COMME UN CHEVREUX SUR LA SOUPE ET UN POIL DE CUL DANS MA BIERE
A Chevreux, filiale en courtage du Crédit agricole, les cadres de l'entreprise - qui a vu son chiffre d'affaires chuter de 40 % en janvier 2009 (l'équivalent de 5 millions d'euros) par rapport au même mois de 2008 - s'apprêtent à se partager une enveloppe de 51 millions d'euros de bonus, révèle mercredi matin Libération. Une information confirmée dans un communiqué par le Crédit agricole : "Les rémunérations variables dont il est question concernent l'année 2008, exercice au cours duquel Chevreux a enregistré des résultats satisfaisants malgré une fin d'année plus difficile." Et "Pour 2009, le recul de l'activité se traduira par une très forte baisse des rémunérations variables", qui seront versées en 2010, indique la banque.
La décision du Crédit agricole paraît pour le moins contradictoire quand le pdg du groupe, Georges Pauget, a, lui, consenti à renoncer à la partie variable de sa rémunération, et qu'en outre, Chevreux vient de mettre en place un plan de restructuration prévoyant 75 suppressions d'emplois en Europe "via des départs volontaires et contraints", selon la banque pour économiser 32 millions d'euros. (lepoint.fr)
Qui a dit qu'il voulait moraliser le capitalisme ?
Qui sont les cons qui continuent à croire aux bienfaits du libéralisme ?
Continuez à défiler dans les rues, les patrons se marrent bien sur leurs plages privées !