"DESORMAIS, QUAND IL Y A UNE GREVE, PERSONNE NE S'EN APERCOIT"
Quelle est la position de l'Elysée et du gouvernement?
La prudence est tout de même de mise. Hormis le ministre du Budget Eric Woerth, qui a demandé aux grévistes de «se retrousser les manches» plutôt que de «bloquer le pays», le reste du gouvernement comme le Président ont affirmé «comprendre les difficultés des Français» tout en maintenant le cap des réformes. Ils se sont également gardé de monter au créneau sur le service minimum. Il semble loin le temps où Nicolas Sarkozy ironisait en juillet dernier sur ces grèves dont «désormais personne ne s'aperçoit». Entre temps, la crise est passée par là, charriant de nombreux motifs d'inquiétude. Le mouvement lycéen et le risque de contagion avec la Grèce en décembre semblent également avoir échaudé le gouvernement. Depuis, le chef de l'Etat s'est même laissé aller à dire que «la France n'était pas le pays le plus simple à gouverner du monde», parlant d'un "pays régicide", selon «Le Monde».
«Nous avons bien coupé l’herbe sous le pied de l’opposition en éteignant le mouvement lycéen (avec le report de la réforme du lycée, ndlr), mais tout ce qui vient de la rue exprime une angoisse, il faut faire attention à toute contagion», confiait un proche du gouvernement mardi à l'Assemblée. L'impact de la grève de jeudi se mesurera peut-être dans le futur plan de relance du gouvernement, qui devrait être annoncé le 2 février à Lyon. (source 20minutes.fr)
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